Ousmane Sonko dénonce les micmacs du régime de Macky Sall

Le leader de Pastef s’est adressé aux Sénégalais hier, dans une déclaration sur les réseaux sociaux. Ousmane Sonko est revenu sur plusieurs points de l’actualité qui secouent le pays. Ainsi, il a évoqué la crise mondiale, ainsi, la stratégie de déstabilisation du continent entreprise depuis les années d’indépendance par les anciens colons. Mieux, il a dénoncé la situation des militants de Pastef qui sont maltraités dans les prisons. Par ailleurs, l’actuel maire de Ziguinchor, a rappelé au président Macky Sall que « c’est fini pour lui ».

«Si chaque jour le régime en place maltraite nos militants ce n’est pas parce qu’on a peur. En ce moment-là, il y a plus de 15 de nos militants qui sont dans les prisons. On a en train des les traités pires que les animaux même. Et puis ce sont des pères et des mères de familles qui doivent être dans leurs maisons avec leurs familles. Trop c’est trop ! On ne peut plus laisser qui que ce soit piétiner notre démocratie.» Ce sont les propos tenus par le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Selon, le maire de Ziguinchor, il ne s’agirait plus de croiser les bras face à l’injustice que le régime en place est en train d’ourdir contre ses militants. Pour lui, les militants du régime en place sont protégés par le régime et qu’ils peuvent faire ce qui bon leur semble sans gêne. Ceux qui sont dans la mouvance présidentielle ont en train de faire et de dire des choses plus pires. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent sans être inquiétés ni avoir peur des représailles. Ils peuvent insulter, accuser des honnêtes personnes sans que rien ne les empêche », a-t-il dénoncé avant de soutenir que le procureur peut les trouver chez eux et faire appliquer la loi. Outre, il a fait savoir qu’ils peuvent pourtant les régler leurs comptes pour avoir tenir des propos diffamatoires. Mais, il est conscient qu’ils ne vont pas le faire, parce qu’ils  ne sont  pas été élevés de cette manière. Cependant, il s’en est pris au procureur et aux juges d’avoir favorisé ceux qui sont dans le régime. Je ne peux pas compter les fois qu’on dit : il faut tuer Ousmane Sonko. La preuve est qu’il n’y a même pas deux jours que quelqu’un a tenu ces genres de propos. Mais le procureur et les autres  n’ont pas enclenché une poursuite judiciaire. Ce dernier qu’on vient d’enfermer, selon les dires, je l’ai pas suivi, mais j’ai entendu qu’il a seulement dit qu’il connait les maisons des juges. On lui a trouvé chez lui et amené en prison sur le champ. Et celui qui a dit de tuer Ousmane Sonko n’est pas poursuivi. C’est ça l’injustice ! Quand nos militants revendiquent leur droit, on commence à dire que nous voulons bruler le pays. Je demande à ce qu’on laisse nos militants », martèle-t-il. Par ailleurs, le leader de Pastef n’a pas outrepassé la question du troisième mandat.  D’ailleurs, il a affirmé que son régime est fini. «Macky Sall doit savoir qu’il veuille ou pas, il a terminé son mandat. Il lui reste seulement quelques mois pour qu’il cède le pouvoir.  Il faut qu’il le sache et qu’il fait attention à ceux qui lui ont en train de dire qu’il est puissant, qu’il a des armes ou qu’il a les forces de l’ordre. Quand on peuple est déterminé, rien ne pourra les tenir. Vous avez vu ce qui se passe en Iran ? C’est un pays qui ne peut pas comparer avec le Sénégal dans tous les flancs. Ils sont très puissants, mais le peuple a renversé le pouvoir ».