Employés domestiques : les travailleurs réclament leur droit à l’Etat du Sénégal

Dans le cadre de ses échanges sur l’égalité et la non-discrimination,le Mouvement National des femmes de la Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal a fait une déclaration hier, à l’occasion de la journée internationale des travailleurs et travailleuses domestiques.A cet effet, vue l’intégration massive des femmes dans la vie active, les employés et employées ont réclamé à l’Etat de régler le problème du travail domestique sous-évalué,peu réglementé et surtout sous-paye et ne bénéficiant d’aucune protection.

 La célébration du 10 ème ratification de la convention 109 concernant le travail décent pour le travailleurs et travailleuses  domestiques a occasionné la sortie du Syndicat Autonome des Employé(e)s de Maison (SAEM) en collaboration avec le Mouvement Nationale des Femmes de la Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA).Selon Denise Bindia,”l’implication de l’OIT en 2011 ainsi l’arrêté ministeriel sur la situation des travailleurs et travailleuses domestiques,plus de dix bonnes années, le gouvernement tarde encore à honorer sa parole”, a-t-elle fait savoir la Secrétaire Générale du Syndicat Autonome des Employé(e)s de Maison sans tarder d’interpeller l’Etat à venir s’enquérir de la situation sur les conditions de travail ainsi que le manque de considération qu’ils jugent injustifiés et inacceptables.Pour lui,les domestiques ne bénéficient pas des salaires minima fixes.Selon ces dires,une minorité de travailleurs domestiques est immatriculée au niveau de la Caisse de Sécurité Sociale et de l’IPRESS et de ce fait la forte majorité ne bénéficie pas de couverture sociale ni de congé encore moins le fait que les patrons renvoient leurs employés sans explications.

Concernant les subventions et les dons que l’Etat du Sénégal avait octroyé aux impactés de la propagation de la pandémie, la Secrétaire Générale n’a pas fait langue de Bois avant de faire savoir qu’elles n’ont bénéficie d’aucunes subventions avant de faire savoir que leur secteur a été impacté et pourtant qu’elles sont des travailleurs et responsables de familles.Elle a fait savoir aussi que lors de la propagation du virus, des employés ont été renvoyés sans le salaire symbolique de leurs (patrons) part.

Même son cloche chez le coordinateur de la Csa.Pour lui, l’Etat doit d’abord réglementer le secteur.Parce que, pour lui,on ne peut pas signer seulement un arrêté ministeriel qui date de 1968 et le ranger dans les terroirs.Il y a aucun avancement noté depuis la signature de la convention.Elle aussi déploré le fait que le code du travail n’a pas pris en compte les conditions des travailleurs et travailleuses domestiques.Sur ce,il pense que l’assemblée nationale doit jouer un rôle capital pour faire insister le gouvernement à signer un arrêté.

Prenant parole, Abibatou Sylla, Présidente du Mouvement National des Femmes de la  Confédération des Syndicats  Autonomes du Sénégal soutient qu’un travaille de terrain qui consiste à fouiller l’arrêté ministeriel de 1968 par les femmes de la coalition des centrales syndicales à été abattu.”Depuis 2016-2017 les gens ont vraiment re-visiter l’arrêté ministeriel et les femmes Syndicalistes étaient prêtes à rencontrer l’Etat et le ministère de Travail en charge des travailleurs et travailleuses dans le cadre de discuter sur l’harmonisation de l’arrêté”, a-t-elle révélé tout en précisant que depuis -2013-2014, les femmes Syndicalistes ont pu mettre une comité de réflexion pour recueillir un nombre important de signatures afin de pousser à l’Etat à ratifier la convention de l’arrêté 189.Ainsi même si, précise-t-elle, que le comité n’a pas survécu,mais il faut d’emblée savoir que grâce à ce travail de terrain qu’ils ont réussi à déposer un mémorandum au niveau de l’assemblée nationale.

Par ailleurs,il ne compte pas baisser les bras.Ils ont poussé le bouchon plus loin dans leur prochain modus operandi si rien de bon ne se fait sentir.D’ailleurs,il croit que seulement la volonté politique peut faire bouger les lignes.Ils lancent un appel aux autorités étatiques de régler nos conditions de travail peu reluisantes pour un pays qui se tague émergeant ou qui veut le développement.

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