Pêche illégale : Les pêcheurs chinois et européens au banc des accusés

L’Afrique de l’ouest est devenue la principale cible des navires chinois et européens. Ces derniers sont accusés d’avoir pratiqué de pêche illégale. Dans sa publication de son rapport, la coalition pour la transparence financière regroupant en son sein un nombre de onze (11) Organisations Non Gouvernementales (ONG) à travers le monde entier. Par ailleurs, ils ont fait savoir que des mesures draconiennes devraient être prises le plus rapidement possible pour sauver la mer.

L’Afrique est le berceau de la pêche illégale depuis des années. En effet, si l’on se fie aux informations livrées par des Organisations Non Gouvernementales. Selon le rapport, 48,9 % des navires industriels et semi-industriels identifiés, impliqués dans la pêche illicite non déclarée et non réglementée, opèrent en Afrique. 40 % rien qu’en Afrique de l’Ouest. Les pays en développement perdent chaque année des milliards de dollars, en flux d’argent illicite directement lié à cette pratique. Jusqu’à 11,49 milliards de dollars pour l’Afrique, 2 milliards de dollars pour l’Argentine, et 4 milliards pour l’Indonésie.

« La pêche illicite principale cause de la surexploitation de plus de 90 % des stocks halieutique mondiaux »

Selon toujours le document, environ dix (10) premières entreprises sont impliquées dans cette pêche illégale et non réglementée. Ces dernières  concentrent près d’un quart (¼) de tous les navires signalés. Ainsi, huit (O8) proviennent de la chine, un (01) de Colombie et un (01) également d’Espagne. Il faut noter qu’aucun pays n’exige d’information sur les propriétaires lors de l’immatriculation des navires, ou de la demande de l’immatriculation des licences de pêche.  Cela signifie pour l’Organisation des Nations-Unies que les vrais responsables ultimes de ces activités, ne sont pas repérés et punis. Mieux, cette pratique est devenue la principale cause de la surexploitation et de l’épuisement de plus de 90 % des stocks halieutiques mondiaux. Selon la coalition pour la transparence financière, les propriétaires des navires de pêche devraient être tenus de déclarer la propriété effective et ultime, lorsqu’ils immatriculent leurs navires, ou demandent une licence. Ces informations devraient ensuite être publiques et transparentes. Ladite coalition préconise également que les accords de pêche, les licences et les quotas entre les Etats et les entreprises soient divulgués. Qu’on mette en place une base de données mondiale centralisée sur les navires, qu’on applique les lois relatives contre le blanchiment d’argent et les crimes fiscaux pour permettre la saisie de ces navires de pêche.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *