Gardes pénitentiaires, faut-il encore vous rappeler les droits de l’homme ?

Assane Dramé torturé et isolé la semaine dernière parce qu’il a rappelé aux gardes que les détenus ont aussi des droits dont le droit d’aller se faire soigner en cas de maladie (suite aux maux intenses d’un de ses co-détenus).

À sa sortie de l’isolement, Assane Dramé, malade et épuisé, s’est vu transféré à la chambre 9 (une chambre aux conditions inhumaines, la chambre la plus redoutée de Rebeuss). Depuis lors, plus aucune nouvelle de lui. Même son père, qui a quitté Mbao pour lui rendre visite (comme à l’accoutume les mardis), n’a pas pu le voir. Rappelons que ce jeune Assane Dramé est accusé de forces (farces) spéciales.

Nous, COLIDEP, prenons en témoin l’opinion nationale et internationale, pour ces agissements barbares subit par les détenus politiques. Nous tiendrons pour unique responsable n’est le chef du garde pénitencier de Rebeusse. Il est censé être le surveillant des détenus en respectant leurs droits. En dépit des nombreuses critiques qui affluent partout suite à leur manière de traiter les prisonniers, ils continuent toujours de bastonner et de violer les droits de détenus. Un style archaïque qu’on espérait dépasser dans ce monde contemporain.

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