EXERCICE ILLEGAL DE MEDECINE ET GRODDISSEMENT DE FESSESE

Le tribunal tape «fort», 6 mois dont 1 ferme
L’affaire de Mona Alexia Flory Vodi a été comparu devant le tribunal, des flagrant délit hors classe de Dakar, hier. l’ex du chanteur Dj Arafat est poursuivie pour exercice illégal de la médecine, mise en danger de la vie d’autrui. Elle a été finalement condamnée à 6 mois d’emprisonnement dont 1 mois ferme.

Tel un film d’hollywoodien qui s’est ébruite, hier, au Tribunal des flagrants délits.Alexia Flory est poursuivie pour répondre des faits d’exercice illégal de la médecine, mise en danger de la vie d’autrui et exercice illégal d’une profession réglementée. L’ affaire de la dame qui administrait des injections aux femmes pour grossir leurs fesses en une semaine a été jugée .

Tout est parti d’une dénonciation anonyme que la Sûreté urbaine. Informé, les limiers ont mis un modus operandi. Une perquisition sur son lieu d’intervention dans un hôtel de la place a permis aux enquêteurs de découvrir des objets qui permettent de faire de l’acte chirurgical. Les enquêteurs ont appris sur le champ que la prévenue a effectué des opérations en utilisant une anesthésie extrêmement dangereuse. Devant les juges, la mise en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « J’ai eu mon diplôme en beauté esthétique dans un institut à Paris et j’ai un certificat en Beauté esthétique. La formation a duré 2 mois. J’ai une entreprise en Côte-d’Ivoire. La première fois au Sénégal, c’était la raie du nez. C’est une injection que j’effectue sur le nez pour qu’il prenne de la forme. Je le fais pour les femmes qui veulent être belles ou celles qui sont vieilles et qui veulent redevenir jeunes », s’est-elle dédouanée. Ainsi, elle a reconnu d’avoir trois patientes au Sénégal avec des injections fessières et sur le nez. Cependant, elle a balayé d’un revers de la main sur les allégations soutenant que la plaignante l’a contacté. « À Abidjan, j’ai mon institut et je n’ai aucun problème. C’est la raison pour laquelle je me suis dit que c’est pareil avec le Sénégal »,se défend-il, avant de préciser, que la personne avec qui elle a fait la formation n’est pas médecin.


Devant le pléthore, le juge Cheikh Mbacké Guissé a montré que l’acte médical comporte un risque. C’est pourquoi, il est réservé au médecin. Pour se dédouaner, l’accusée a répondu : « Je sais réparer une injection mal faite. Je l’ai fait au Burkina, Togo, Bénin ».Ce qui semble confirmer par le pparquetièr. Selon ces dires,un témoin a avoué qu’elle est satisfaite de l’injection. Par contre, une autre a soutenu que depuis l’injection elle souffre. « Je n’ai jamais su qu’il y avait des patients qui n’avaient pas supporté les injections. Je n’ai jamais été contactée pour cela », déclare-t-elle.
La procureure, quant à lui, a souligné que l’acte posé par la prévenue est de la chirurgie esthétique. « Elle procède dans un hôtel sans aucune précaution ni autorisation de l’ordre des médecins », a relevé la parquetière. De ce fait, le procureur a révélé qu’elle sont déclarées coupables et requiert une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 6 mois ferme.
La défense, Me Souleymane Soumaré a signifié que l’ordre des médecins s’est présenté de façon spontanée en disant qu’ils sont partie civile. L’avocat a souligné qu’il n’y pas de plaignant dans cette affaire.l’Avocat a plaidé une application bienveillante de la loi. Quant à Me Aboul Daff, la mise en cause a exercé partout dans le monde, c’est la raison pour laquelle elle est venue au Sénégal. Selon la robe noire, le produit utilisé par la dame est un produit naturel. Et la dame n’est pas aussi cruelle pour introduire des produits nocifs dans la peau des patientes. Ainsi, Me Daff demande la clémence du Tribunal à son encontre. « Son mari est à la clinique. Il a fait un début d’AVC en piquant une crise. Elle a tout laissé tomber pour la beauté », sensibilise Me Daff.


Finalement, le juge en rendant son verdict a relaxé la dame Mona Alexia Flory Vodi pour le délit d’exercice illégal de médecine avant de la déclarer coupable pour exercice illégal de profession réglementée et mise en danger de la vie d’autrui. Pour ces infractions, la mise en cause a été condamnée à 6 mois dont un mois ferme…

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